La conférence commune des Ombudsman et Médiateurs de la Francophonie (AOMF) et l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), organisée par l’Institution du Médiateur du Royaume du Maroc, s’est tenue à Rabat au Maroc, les 23 et 24 octobre 2019, avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de la Commission de Venise du Conseil de l’Europe. Cette conférence placée sous le thème: « les droits de l’enfant, une priorité pour les Parlementaires et les médiateurs de la francophonie », a vu la participation de l’Institution de médiation ivoirienne représentée par son président, Adama TOUNGARA et assisté de Mesdames NANSSI Félicité TEZAI et Marie Louise DORE KOUGNON, respectivement, Directrice adjointe de Cabinet et Sous-Directrice des Affaires juridiques et de la Protection du Citoyen.
Le Médiateur du Royaume du Maroc et président de l’AOMF, BENALILOU a dans son propos rappelé que la protection et la promotion des droits de l’enfant est la responsabilité de tous les acteurs de l’Etat et de la société
« Le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, principe fondamental de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), incombe aux parlementaires mais aussi aux Ombudsmans et Médiateurs, qui jouent un rôle considérable dans la protection des droits de l’enfant », a-t-il indiqué.
Quant à Monsieur Jacques KABRAL, Secrétaire Général parlementaire de (APF), a présenté la proposition de loi cadre relative à l’enregistrement obligatoire, gratuit et public des naissances ainsi que de la reconnaissance juridique des enfants sans identité. Il a rappelé qu’environ 250 millions d’enfants de moins de 5 ans vivent sans identité. « L’engagement de l’APF est de faire de l’espace francophone le premier espace mondial à zéro enfant sans identité avec son cadre stratégique 2019-2022 », a-t-il souligné.
Les participants à la conférence ont abordé diverses thématiques sur les droits de l’enfant et ont échangé en ateliers sur différentes questions, notamment :
- Le rôle des Institutions nationales dans la pris e en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant ;
- Le droit de l’enfant d’être entendu ;
- L’enfant comme usager des services publics ;
- Les actions à mener pour les 30 prochaines années ;
- Les interactions entre institutions nationales et le Comité des droits de l’enfant de l’ONU ;
- L’élimination des violences à l’encontre des enfants ;
- La promotion de l’égalité fille-garçon.
Madame Marie Louise DORE KOUGNON, Sous-Directrice des Affaires juridiques à l’Institution ‘’Le Médiateur de la République’’ a animé la communication intitulée : « les droits de l’enfant : quelles actions pour les trente prochaines années ».
Au terme de la conférence, les membres de l’Association des pays membres de la Francophonie ont adopté la déclaration de RABAT, dans laquelle il s’engage à :
- Renforcer les actions de défense et de promotion des droits et intérêt des enfants ;
- Optimiser l’accessibilité et l’effectivité des mécanismes de traitement des cas concernant les enfants ;
- Soutenir le développement d’une culture de résultat de leurs actions visant à obtenir des réalisations concrètes pour faire avancer les droits de l’enfant dans leur pays respectif ;
- Impliquer activement les enfants dans les travaux ;
- Développer une plus grande cohérence entre leur institution en partenariat avec les organisations de la société civile, les institutions publiques, les Organisations internationales ainsi qu’avec le privé.
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